J’ai testé : jeûne et randos de 6 jours Séjour au centre de bien-être Les Crocodiles Jaunes dans le Tarn

Extrait de l’article du blog :

https://medium.com/auto-th%C3%A9rapeute-self-therapist/jai-test%C3%A9-je%C3%BBne-et-rando-de-6-jours-ec7daa16e484

Alors, quels bienfaits ce centre m’a-t-il apportés personnellement ?

« Miracle 1 »

Un genoux (droit) et des épaules qui se déboîtaient à chaque fois qu’ils le pouvaient se sont manifestement remis en place, chose que j’ai remarquée dès le troisième jour à jeun, après 6 ans de galère ! Il faut remercier le mécanisme d’autophagie. En éliminant les déchets cellulaires de mes articulations, ces dernières sont moins déformées et les os peuvent reprendre leur place d’origine.

Rendez-vous ici pour en savoir davantage sur l’autophagie.

Je vous propose aussi un petit extrait pertinent du livre Les secrets d’un jeûne réussi de Sophie Lacoste, que j’ai trouvé dans le centre :

La cicatrisation et la consolidation en cas de fractures osseuses sont accélérées pendant le jeûne. L’organisme continue à fabriquer de l’os, même si vous ne lui apportez pas, de l’extérieur, les matériaux nécessaires. Il sait puiser dans ses réserves les moins utiles pour les rendre immédiatement efficaces ! Et surtout, la raréfaction osseuse (la perte minérale) est directement liée à la quantité de notre alimentation. Tous les aliments raffinés que nous consommons à longueur de journée créent une acidité au niveau de l’intestin. Pour « neutraliser » c’est acidité, le corps pompe dans ses réserves minérales. Lors du jeûne, n’ayant plus à lutter pour maintenir un pH acceptable, l’organisme laisse les os tranquilles !

“Miracle 2”

Mes douleurs aux hanches se sont estompées ! Je le dois à Rachelle, masseuse énergéticienne, qui a réalisé un travail approfondi sur mes psoas, un muscle dont j’ignorais totalement l’existence, et dont la médecine allopathique ne m’a jamais fait part, lorsque j’ai consulté pour des douleurs quasi-permanentes au niveau de l’abdomen et des lombaires.

Je repars donc avec un bassin sans douleurs pour la première fois depuis 3 ans, et en prime, avec une solution concrète, si jamais elles venaient à se manifester de nouveau dans le future. Le fait d’avoir été à jeun à bien entendu favorisé cette guérison.

Pourquoi ? Parce l’énergie que le corps utilisait normalement à la digestion était disponible à l’autoguérison qui se déclenche pendant le sommeil normalement toutes les nuits, mais qui reste latente à cause de notre pauvre compréhension du corps humain.

Pour en savoir plus sur le muscle psoas, voici un article.

Pour plus d’information sur le processus d’autoguérison naturelle de corps, veuillez vous rendre ici.

Pour en savoir plus sur l’aspect énergétique du massage, consultez ce billet.

« Miracle 3 »

4,3 Kg en moins sans effort, sans souffrance, sans (nouvelles) vergetures. Cela m’a permis d’en finir avec le gras qu’il me restait autour de la taille. Plus de brioche, plus de poignées d’amour. Ceci est un bienfait connu et documenté par la science, et bien sûr, sur Auto Thérapeute : la cétose.

Les jeûneuses et jeûneurs du groupe ont perdus de 2 à 6 kg.

En moyenne, on peut s’attendre à perdre entre 5 et 10% de sa masse corporelle pendant un séjour comme celui-là.

“Miracle 4”

Mes poches sous les yeux ont disparu. Merci autophagie (plus masque au concombre !).

… (suite sur le blog, voir ci dessous)

Reprise alimentaire après le jeûne

La réalimentation : l’étape cruciale après le jeûne

Un article du Blog « Jeûner à la maison »

La réalimentation est l’étape la plus importante du processus de jeûne ou de détox, car c’est cette période qui déterminera l’efficacité de votre jeûne sur la durée. Beaucoup de jeûneurs ont tendance à effectuer une reprise alimentaire trop rapide et trop diversifiée après leur cure de jeûne. Or la réalimentation doit se faire progressivement, avec les bons aliments et dans des quantités adaptées.

Après une période de détoxination intense de tous les organes, tissus et cellules du corps avant et pendant le jeûne, la reprise alimentaire est une phase de reconstruction de la flore intestinale et de reminéralisation du corps.

En se réalimentant trop vite, le jeûneur abîme son système digestif et s’expose à des douleurs abdominales, qui peuvent relever, dans des cas extrêmes, d’une urgence médicale. Il est donc important de suivre le plan de reprise alimentaire et non ses désirs de nourriture, qui sont toujours exacerbés à la suite d’un jeûne. Certains jeûneurs, notamment lorsqu’ils diversifient trop vite leur nourriture expérimentent des ballonnements, nausées, voire une grande fatigue, mais ceci est uniquement dû au fait que le système digestif se remet en route et qu’il faut respecter son fonctionnement, plus rapide chez certaines personnes que d’autres. Commencez votre réalimentation patiemment, en vous donnant des moments de repos et d’activité physique (marche) dans la journée pour retrouver la vitalité.

Respecter les étapes de la reprise alimentaire c’est donc permettre au corps et à l’esprit de se remettre en marche lentement, en respectant le rythme du corps qui remet en route le système digestif, et reconstitue les différentes réserves de vitamines, enzymes, sucre et graisse. C’est aussi l’occasion de mettre en place une nouvelle façon de se nourrir avec des habitudes saines que l’on prend le temps d’intégrer à notre quotidien.

La réalimentation en pratique

Comme pour la descente, la reprise alimentaire s’effectue sur plusieurs jours et on estime d’une manière générale que chaque jour de jeûne équivaut à un jour de reprise alimentaire. Si vous effectuez 7 jours de jeûne, faites 7 jours de reprise alimentaire au minimum. Si vous faites 2 ou 3 jours de jeûne hydrique ou de détox, vous pouvez faire une reprise alimentaire de 2 ou 3 jours mais si vous pouvez suivre la reprise alimentaire conseillée pour les jeûnes longs, vous tirerez les meilleurs bénéfices de votre jeûne. Dans tous les cas abstenez vous de protéines animales et aliments raffinés avant le 7 ème voire 10 ème jour.

Si vous jeûnez pour perdre du poids, prolonger votre reprise alimentaire plus longtemps vous aidera à continuer votre perte de poids durant la réalimentation. De même, si vous souffrez d’une maladie de l’intestin ou du tube digestif, plus la reprise sera lente, plus vous donnerez du temps supplémentaire à votre corps pour renouveler les cellules et augmenter les bénéfices du jeûne sur la durée.

 

Et pour finir la célèbre phrase de Bernard Shaw qui est très explicite …

“N’importe quel sot peut jeûner, seul un sage sait bien terminer un jeûne”

Bernard Shaw

Et enfin, lors de ce premier repas de reprise alimentaire, pensez à faire de ce repas une occasion spéciale, une fête des aliments et de la vie. Je vous propose ici une vidéo sur le rituel du premier repas, à vous de l’adapter à votre style.

Les dangers de l’excessif

Les risques du « Jeûne et randonnée »

Ici je vous explique pourquoi il y a des risques à associer la pratique du jeûne et de la randonnée, alors que pratiquées isolément, elles se révèlent excellentes pour notre santé.
Mais d’abord un rappel s’impose sur les bienfaits de ces 2 pratiques :

L’activité physique régulière et modérée, notamment la randonnée, est excellente pour notre santé car elle nous permet :

  • une meilleure oxygénation de l’organisme,
  • le maintient d’un poids de forme,
  • une musculature plus tonique, plus belle,
  • des os et articulations plus souples, et nous protège de l’ostéoporose,
  • de mieux gérer le stress,
  • un cœur plus puissant, et  nous protège des maladies cardiovasculaires,
  • et enfin renforce notre système immunitaire, en équilibrant la pensée purement intellectuelle et la pensée psychomotrice, c’est à dire l’exercice physique régulier.
Le jeûne quand à lui, permet l’autoguérison de l’organisme par les mécanismes d’actions suivant :
  • Le mise à jour éliminatoire : la suppression de la mastication, digestion, absorption et la réduction anabolique (réactions biochimiques entraînant la formation de constituant du corps), libèrent l’énergie vitale qui devient disponible pour l’activation du catabolisme en général (réactions de dégradation moléculaires de l’organisme). L’organisme activera l’élimination des toxines par les organes émonctoires (foie, rein, poumon, peau, côlon).
  • Le repos physiologique, c’est à dire le repos musculaire, stomacale, sexuel…afin de donner aux cellules l’énergie vitale pour éliminer les toxines. « Les organes qui se reposent sont plus capable de réparer leur structure endommagées, que les organes en état de stimulation. Le repos et le sommeil sont les procédés de restauration les plus qualifiés ».SHELTON
  • et l’autolyse contrôlée : l’apport alimentaire étant suspendu, l’intelligence homéostatique va déclencher des autolyses de tissus non essentiels à la poursuite de la vie pour nourrir les tissus essentiels et fondamentaux (coeur, système nerveux, glandes endocrines…). Seront auto-lysés, les tissus pathologiques (tumeurs, kystes, tissus sclérosés…), les protéines musculaires, et les graisses dans les adipocytes.
Associons maintenant ces deux pratiques et voyons ce qu’il se passe …
Des travaux internationaux ont démontré que les efforts soutenus de grands sportifs tels que marathoniens, cyclistes, skieurs de fond, aboutissent au fil du temps à des problèmes digestifs tel que diarrhées, ballonnements et à une hyper-perméabilité intestinale avec déséquilibre des flores.
Cette hyper perméabilité est dû à l’ischémie intestinale lors d’un effort soutenu. En effet, le sang quitte la muqueuse de l’intestin pour être dirigé vers les muscles en travail.
Après leur épreuve, les sportifs se réalimentent, ce qui permet la restauration de leurs cellules intestinales (entérocytes et colonocytes) qui se nourrissent non pas par la voie sanguine mais par les nutriments puisées dans la lumière de l’intestin.
Selon Robert Masson, dans le cas du randonneur pratiquant des randonnées de 10, 15 voir 20 km par jour, l’ischémie est moindre puisque l’effort est moins intensif, mais elle n’est pas inévitable…
En pratiquant la randonnée avec le jeûne, l’individu ne pourra pas retrouver dans l’alimentation les nutriments nécessaires à la restauration des cellules du grêle et du colon.
Les micro-lésions (dues à l’ischémie), s’ajoutant jour après jour sans restauration possible de la muqueuse entérocolique, risquent de générer chez les individus fragiles des entéropathies et des colopathies chroniques
De plus, on sait que pendant les 5 premiers jours de jeûne, la protéolyse (hydrolyse des protéines), prédomine sur la lipolyse (hydrolyse des graisses). (1)
Sachant que la protéolyse s’effectue essentiellement aux dépens des muscles et accessoirement de certains tissus d’organes fonctionnels, on peut se demander s’il n’y a pas danger à faire travailler des muscles subissant une protéolyse?
Celui qui y a recours ne risque-t-il pas une myopathie tardive ?
En conclusion, le jeûne utilisé intelligemment (de préférence suivi) et la randonnée, considérés isolément sont excellents, mais leur association peut être désastreuse.
Prenez soin de vous, vous êtes précieux !